« Closques » stratifié polyester 250×120
installation dans le hall d’entrée de l’hôpital du Val de Grâce à Paris – 2009
Incongrue, cette exposition de « Closques », interprétée contextuellement comme exposition de « cloques », je rappelle que nous sommes dans un hôpital, pas n’importe lequel d’ailleurs puisqu’il s’agit du Val de Grâce. L’œuvre colossale d’Ipousteguy , magnifique allégorie de bronze prévue pour ce lieu emblématique, a du supporter un temps la promiscuité de mes coquilles vides, restes d’un drôle de repas, celui de la formation elle-même d’une œuvre, dans l’ombre de son atelier.
Œuvre repérée par mon amie Isabelle Bory, puis introduite dans ce lieu d’art atypique improvisé , dans son hall d’entrée aux proportions impressionnantes et à l’architecture étrange. Ce fut un plaisir pour moi bien sûr de travailler cette ambiguïté, de construire et d’agencer une poétique d’espace en tenant compte, à la fois de la structure architecturale, un chapelet d’ilots coniques de briques plates, et à la fois du territoire en élévation de mes cuillères de ciel ( comme elles furent interprétées…).
Des pupitres étaient disposés sur le parcours pour donner à lire des textes poétiques d’Évelyne Maureso, qui ont comme d’habitude constitué des clés, non pas pour comprendre ce qui n’est pas à comprendre, mais des clés pour investir cet espace exotique en ces lieux….