« illisible »
Dans l’histoire de l’art, l’écriture et la peinture ont souvent été mêlées. elles ont souvent revêtu un caractère hermétique .
Le peintre Joseph Mauréso, qui installe ses peintures de la suite « illisible » à la galerie 13
participe de cette tradition marginale mais de façon singulière :
Quand il peint, Il parle et ce qu’il dit, il l’écrit sur sa peinture dans une écriture brouillée, qu’il demeure incapable de déchiffrer lui-même.
Les paroles s’envolent et ne durent que le temps de leur secrète énonciation .
Elles sont la trace graphique d’un rapport intime au monde, qui s’affiche en frontalité dans le rapport social comme motif de la peinture, sans pour autant se dévoiler.
Pour ce peintre, la peinture comme l’écriture ne se donnent pas à comprendre, seulement à investir par chacune et chacun à l’aune de sa propre histoire.
La mixité, l’échange, la transversalité, la porosité, le métissage , autant de valeurs fonctionnelles pour ce peintre profondément attaché à son territoire Nord Catalan qui ne pouvait que s’inscrire en résonance dans la galerie d’André Rober.